C’est le retour ce dimanche de la Coupe Gambardella, face au Toulouse FC, un adversaire de très haut niveau. Comment abordes-tu ce match ?
Ce match sera, à l’image de notre saison, plein de découvertes puisqu’on a rarement joué contre Toulouse ces dernières années. La Gambardella, c’est une aventure humaine et ce déplacement face à un nouvel adversaire sera très enrichissant, tant en termes de formation que de compétition. On sait que l’on va affronter une très bonne équipe, leader en U17 et U19 Nationaux, qui a réussi à éliminer l’OM, tenant du titre, à Marseille. On a un très gros challenge qui nous attend et on se prépare en conséquence.
Le club détient le record de victoires en Coupe Gambardella et l’a remporté pour la dernière fois en 2014. Y a-t-il une pression supplémentaire liée à cet héritage ?
On a toujours abordé la Gambardella tour après tour, saison après saison. Bien sûr, loin de nous l’idée de ne pas penser à l’histoire du club, mais les choses sont différentes depuis le dernier sacre. Chaque année, c’est une nouvelle aventure de groupe, et les parcours ne se ressemblent pas. Aujourd’hui, on a déjà réussi trois objectifs puisqu’on a déjà gagné trois matchs. Encore une fois, on se prépare au mieux pour pouvoir performer sur ce quatrième tour. Ce sera un match difficile, on le sait, mais on va essayer de le rendre difficile aux Toulousains aussi. À la fin du match, une seule équipe sera qualifiée et on va faire le plus possible pour continuer l’aventure, mais sans nous mettre de pression excessive par rapport au passé.
La Coupe Gambardella est une compétition à part. Le fait d’avoir disputé la Youth League cette saison aide-t-il le groupe à mieux appréhender ce type de match ?
Oui, déjà puisqu’on retrouve ce format d’élimination directe. En Gambardella, il n’y a pas de deuxième chance. Elle a des similitudes avec la Youth League même si celle-ci se dispute en format aller-retour. Dans le groupe Gambardella, sept à huit joueurs ont vécu l’aventure Youth League et ont déjà cette expérience du « tu gagnes ou tu sors ». Ils ne seront pas dans la découverte. On peut dire que la Youth League nous a aidés, tant dans la gestion de ce type de matchs que dans le fait de savoir hausser son niveau quand celui de la compétition s’élève.
Quel bilan fais-tu du début d’année de ton groupe et quel parallèle fais-tu avec la Gambardella ?
Les équipes sont très différentes depuis le début de l’année 2025. Par exemple, pour les U19, entre le match contre Clermont et celui contre Metz, il y avait huit ou neuf joueurs différents au sein du groupe. Cela s’explique par le fait que beaucoup de joueurs montent avec le groupe N3, ce qui est une bonne chose, car cela reflète le bon travail de la formation. Les résultats des U19 sont plus irréguliers ces derniers temps, mais en parallèle, la N3 va mieux et fait de bonnes performances. Il faut savoir prendre en compte qu’on évolue avec des effectifs encore plus jeunes qu’en début de saison. Il ne faut pas forcément faire le parallèle avec le groupe Gambardella qui est encore différent puisqu’il est constitué de garçons issus de trois effectifs. C’est le groupe vitrine du centre de formation. C’est l’ensemble du travail entre les U17, les U19 et la N3 en symbiose qui fait qu’on va essayer d’aller chercher cette qualification !
